décembre 5, 2019 maona@openbubble.net

Maintenant est toujours le meilleur moment pour agir

L’urgence est là, omniprésente, mordante, terrifiante. J’ai pour ma part sublimé cette urgence en créant OpenBubble, qui a plusieurs vocations.

La première, évidente et explicite, est de lutter contre la solitude, partout dans le monde, dans les villes et dans les entreprises. Les chiffres sont brutaux, les besoins sont majeurs, les effets sont connus et ils sont épouvantables. Lutter contre la solitude devrait faire partie de la mission de toute organisation responsable en ce encore début de XXIème siècle. C’est la mienne.

La seconde est de donner à toute personne la possibilité de participer, en toute liberté, et d’apporter sa contribution, une même contribution indépendante de ses moyens, de sa couleur de peau, de l’endroit où elle habite. Il n’y a ni concours ni compteur, celui qui participe une fois par mois à la même valeur que celle qui participe deux fois par semaine. Il n’y a ni gagnant ni perdant, chacun participe comme il l’entend et à la fin c’est l’humanité toute entière qui se réjouit. La dignité de la personne ne doit plus se mesurer à l’aune de la marque de sa montre, mais à la largeur des sourires sincères qu’elle inspire autour d’elle.

La troisième, effet direct de la seconde multipliée par la masse des personnes bienveillantes, est d’engendrer une transformation profonde du regard de l’humain sur lui-même, et de chacun sur son voisin et sur le monde; de considérer a priori l’autre comme un ami plutôt que comme une menace, et l’Homme comme un cultivateur plutôt que comme un prédateur.

La dernière, fruit de toutes les précédentes, est de porter un regard de tendresse sur cette terre qui nous porte et nous nourrit, et d’entreprendre ensemble les actions courageuses que nos enfants attendent de nous, qu’ils sont tout prêts à entreprendre avec nous dès qu’ils perçoivent notre sincérité (SB Paris 2019: Youth Hacktivators)

Avec OpenBubble, j’invite ceux qui le souhaitent à parler simplement avec leurs voisins et avec les gens qu’ils croisent. C’est un tout petit geste, simple, basique, essentiel. Ce petit geste a des effets inouïs sur la santé et le bien-être. Il coûte un quart d’heure et un café. Et encore, si vous souriez au serveur et que vous lui dites ce que vous êtes en train de faire, il n’est pas exclu qu’il vous l’offre, ce café.

Le temps de l’indignation stérile est révolu, tout comme devrait l’être celui de la gloriole médiatique, celui de l’avachissement du corps et de l’esprit devant les fictions creuses, celui du jugement de l’autre et de soi-même. L’heure est à l’action positive et généreuse, maintenant. Et ça tombe bien, maintenant est toujours le meilleur moment pour agir.

Je vous invite à participer au monde et à la vie, à sauter à pieds joints dans les flaques d’eau, à retrouver votre âme d’enfant pour retrouver votre monde d’enfant, et à aller joyeusement. Je vous invite à vous faire confiance à vous-même. A qui d’autre ferez-vous confiance sinon ?

Georges de La Ville-Baugé via médium | crédit photo Vonecia Carswell |  5 décembre 2019

Des conversations extra ordinaires

à portée de tes doigts